- Novembre 2009 - Baromètre de la politique économique & sociale édité par BVA. V14 du 15/10/09
- Très mauvais bilan de mi-mandat sur le front de la politique économique pour Nicolas Sarkozy. Ses résultats dans ce domaine clé apparaissent encore plus faibles (60% de mauvaises opinions) que ceux observés pour son bilan politique global. En outre, le grand emprunt est toujours aussi peu soutenu (54% de rejet), et, concernant la fronde de sa majorité, les 3/4 des Français pensent qu'il devrait « tenir compte des critiques » plutôt que de « ne pas céder et mener les réformes telles qu'il les envisageait à l'origine ». Bref, c'est décidément un automne difficile pour le Président qui se doit de retrouver assez rapidement un second souffle pour aborder le moins mal possible les régionales de mars prochain.
- Octobre 2009 - Baromètre de la politique économique & sociale édité par BVA
- Sur le plan politique, le bilan est extrêmement sévère En plus de révéler que la politique économique est encore plus impopulaire et que les prises de position du gouvernement sur la Poste et sur la taxe carbone sont largement rejetées, nous mesurons en détail combien le bilan que tirent les Français sur le fond de l’action menée depuis un an est négatif.Ils estiment à une très large majorité que les mesures prises par le Président « ne vont pas dans le bon sens pour limiter les effets de la crise », « ne sont pas en adéquation avec les préoccupations des Français » et « ne leur profitent pas équitablement à tous ».Plus globalement, bien qu’ils reconnaissent le volontarisme de Nicolas Sarkozy (Cf. baromètre du mois dernier), ils estiment pour les deux-tiers d’entre eux (65%) que son action face à la crise a été bien plus « désordonnée » et « inefficace » qu’ « appropriée » et « rassurante » (33%).
Sur le plan économique, les choses ne sont guère plus satisfaisantes
Alors que les salariés en particulier et les Français en général déclarent avoir souffert de la crise - un sur cinq a le sentiment que son revenu a baissé et près des deux-tiers que l’action des pouvoirs publics pour inciter les banques à prêter à été inefficace – les deux-tiers d’entre eux estiment encore que « le plus dur reste à venir ».
En matière économique, cette information est inquiétante : le retour de la confiance n’est pas pour demain.
En matière politique, ce pessimisme peut finalement s’avérer un moindre mal pour le gouvernement : le pire serait que les Français s’attendent à la reprise alors que le chômage continue de progresser et que la rigueur salariale continue de s’appliquer dans les entreprises.
BVA